De cet instant d’apesanteur, chaque partie — spectateur, artiste, cheval — ressort métamorphosée, « ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre ». Dans Métamorphoses, aux côtés de cette femme qui traverse l’existence en y accueillant ses modifications inéluctables, nous accompagnons aussi un homme, qui s’affranchissant de son propre corps physique, s’affranchit aussi de son corps social et se transforme progressivement en oiseau, pour finir par s’embraser tel un Phoenix flamboyant.
Mis à nu, que reste-t-il de l’essentiel ? Et que reste-t-il de la chenille dans le papillon ?