Le bois était récolté, transformé, travaillé à l’échelle locale, dans la continuité des activités agricoles. Désormais, ce matériau noble qui est également une matière première s’inscrit dans les logiques de la mondialisation et relève d’activités capitalistiques à très haut niveau technologique. Cette révolution affecte les outils gagnés à la numérisation et concerne les métiers, les usages et les marchés. La conférence tente de relier histoire, économie et écologie. Par Jean-Pierre Husson, professeur émérite de géographie, membre de l’Académie de Stanislas.