Lorsqu’il reprend la fable de l’Orfeo, Gluck s’engage en même temps dans un renouveau des codes de l’opéra jusqu’alors en vigueur. Il décide de se concentrer sur l’action dramatique, sa force, sa cohérence et sa richesse, qui à ses yeux se doivent d’être en parfaite harmonie avec l’écriture musicale. De cette réflexion surgit un ouvrage novateur qui, par l’incroyable richesse des ballets et des chœurs notamment, rayonne d’une beauté lumineuse tout en « réformant » les formes du passé.